Francières

Église Saint Michel

L’église dédiée à saint Michel, avec le presbytère voisin, date de 1540. Elle a été plusieurs fois réparée et remaniée. Une vue extérieure de l’église montre clairement cette histoire mouvementée.

Elle a remplacé, comme église paroissiale, l’église primitive Notre-Dame, située exactement à l’emplacement de la salle polyvalente actuelle, en bordure du cimetière de l’époque et fondée entre les IXe et XIe siècles.
Cette église primitive, devenue chapelle Saint Prix et chapelle Saint Sauver, lieu de pèlerinages, fut détruire en 1799.
Saint Michel a été fondée sur un terrain appartenant au prieuré rural clunisien dépendant de celui de Crépy-en-Valois. Déserté en 1350, mais survivant par les offices célébrés à saint Michel et les fermages jusqu’à la Révolution, ce siège du prieuré explique la hauteur du chœur par rapport à la nef.
Le clocher actuel date de 1753.
La cloche actuelle a été refondue en 1955 avec celle de 1774.

L’église possède des vitraux classés du XVIe siècle. Figure l’Assomption de la Vierge, le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean-Baptiste, saint Michel, bien sûr, et saint Roch, surmontés par l’image de Dieu le Père. En réalité, ce sont des fragments de plusieurs vitraux qui ont été rassemblés au XIXe siècle dans les lancettes de la fenêtre axiale.
La contre-marche de l’autel est également classée.
Chaire et mobilier datent du XVIIIe siècle.
Cinq dalles funéraires, très usées, dans le porche, datent de 1661 et 1670.
A noter qu’il existait aussi au château voisin, rasé en 1824, une chapelle Saint Léonard, et plus tard, à la sucrerie de Francières, une chapelle dédiée à l’Immaculée Conception.

Durant la seconde guerre mondiale, les sous-toits de l’église ont été utilisés par l’abbé de Francières, François-Marie Le Pévédic, chef de groupe de résistance, pour cacher des aviateurs alliés ou des réfractaires au STO.

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